Guide complet de la procédure d’expulsion locataire en 2024 : Ce Que Vous Devez Savoir

Restaurez votre paix, expulsez le stress – Votre avocat en ligne pour expulsions
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Maitre albin FABRE

Avocat au barreau de Grasse

La procédure d’expulsion locataire permet au propriétaire d’obtenir le départ du locataire du logement ou des locaux professionnels loués en toute légalité.

Expulser un locataire est une démarche complexe et encadrée par la loi, nécessitant une approche rigoureuse et le respect de plusieurs étapes légales. En tant que propriétaire, il est essentiel de connaître ces étapes pour agir efficacement et éviter les erreurs.

Dans cet article, nous vous expliquons la procédure d’expulsion locative en 2024 et les raisons pour lesquelles faire appel à un avocat  peut faire toute la différence.

Procédure d'expulsion locataire

 

Pourquoi Faire Appel à un Avocat pour une Expulsion Locative ?

La procédure d’expulsion locataire est longue et relativement complexe. En pratique, il faut compter au moins 6 mois pour obtenir une ordonnance de référé.

La procédure d’expulsion locative est remplie de formalités précises, et chaque étape doit être scrupuleusement respectée pour éviter des retards ou des obstacles judiciaires. Nos avocats spécialisés vous accompagnent et vous conseillent tout au long du processus pour assurer une expulsion conforme aux lois en vigueur.
Avec l’expertise de nos avocats, vous bénéficiez de :
– Conseils personnalisés** sur la meilleure stratégie selon votre situation.
– Assistance dans la rédaction** des courriers et mises en demeure nécessaires.
– Soutien juridique en cas de contentieux**, pour assurer que chaque étape est légale et irréprochable.

Étape 1 : Identifier le Motif d’Expulsion

En France, la loi prévoit plusieurs motifs légitimes d’expulsion :
Impayés de loyers et charges : c’est le cas le plus fréquent. Le locataire ne respecte pas son obligation principale, à savoir le paiement du loyer et des charges.
Violation des obligations du locataire : cela peut inclure des nuisances sonores, des dégradations volontaires du logement,  le défaut de souscription à une assurance locative, une sous-location non autorisée, ou les travaux sans accord du bailleur. Ce non-respect des obligations prévues dans le bail peut également justifier une expulsion.
Récupération légitime du logement par le propriétaire: dans certains cas, le propriétaire peut vouloir récupérer son logement pour y habiter lui-même, y loger un proche, ou vendre le bien. Pour ces motifs, des règles spécifiques de préavis et de justificatifs sont à respecter.
Pour chaque motif, un avocat pourra vous conseiller sur la procédure la plus adaptée et vous aider à vérifier que toutes les conditions légales sont remplies.

procédure d'expulsion locataire

Étape 2 : Tenter une Résolution Amiable

Avant de déclencher une procédure judiciaire, il est conseillé de privilégier un règlement à l’amiable, surtout en cas d’impayés. Cela permet d’éviter un conflit judiciaire long et coûteux. Voici les étapes du règlement amiable :
Nos avocats vous assistent dans cette phase de conciliation en :
  • Premières relances : le propriétaire ou nos avocats peuvent envoyer un courrier de rappel au locataire pour lui rappeler ses obligations de paiement.
  • Envoi d’une mise en demeure: si le locataire ne réagit pas aux premiers rappels, nous pouvon envoyer une mise en demeure. Ce courrier, recommandé avec accusé de réception, précise les impayés et fixe un délai pour régulariser la situation.
  • Possibilité d’une négociation ou d’un plan d’apurement: nous pouvons proposer au locataire un plan d’apurement (étalement des paiements) si ce dernier connaît des difficultés financières temporaires. Cette démarche est souvent facilitée avec l’aide des associations de locataires ou des services sociaux.
  • Conciliation : le recours à un médiateur ou conciliateur est parfois possible pour tenter de trouver une solution qui évite la procédure d’expulsion locataire. Cela peut être une option avant de saisir la justice.
Cette tentative de règlement amiable est également une preuve de votre bonne foi, un élément souvent apprécié par les juges.

 

Étape 3 : Lancer le Commandement de Payer via un Huissier

Si le locataire reste en défaut de paiement malgré les relances, la prochaine étape est l’envoi d’un commandement de payer. Nos avocats peuvent coordonner cette démarche avec un huissier pour garantir que le document est rédigé et envoyé selon les exigences légales.
Commandement de payer : le propriétaire mandate un huissier pour envoyer un commandement de payer au locataire. Ce document officiel informe le locataire de sa dette et lui accorde un délai de deux mois pour régulariser la situation.
Mention de la clause résolutoire dans le bail: la plupart des baux contiennent une clause résolutoire, précisant qu’en cas d’impayés, le contrat peut être résilié automatiquement. Si le locataire n’a pas régularisé ses dettes au bout des deux mois après le commandement de payer, la clause résolutoire peut entraîner la résiliation du bail.
Notification à la CAF ou MSA : si le locataire perçoit des aides au logement, l’huissier doit informer la CAF ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole) de la situation. Ces organismes peuvent proposer des solutions de paiement ou des aides ponctuelles pour éviter l’expulsion.
Un avocat vous conseillera sur la clause résolutoire de votre contrat de location et sur les étapes qui suivent si le locataire ne réagit pas.

Étape 4 : La saisine du tribunal judiciaire

En cas de non-paiement persistant après le commandement, il devient nécessaire de assigner le locataire devant je Juge des contentieux de la protection. L’ensemble de la procédure dure généralement entre 2 et 6 mois, de l’assignation à la date de l’audience devant le tribunal. La procédure judiciaire est technique, et l’aide d’un avocat est fortement recommandée pour éviter tout vice de procédure.
Nos avocats prennent en charge pour vous :
Asignation en justice : le propriétaire doit demander à un huissier de délivrer une assignation en justice au locataire, l’informant qu’il est convoqué devant le tribunal judiciaire. Ce document précise les motifs de l’expulsion.
L’audience : lors de l’audience, le juge examine le dossier et écoute les arguments des deux parties. Le locataire peut justifier ses difficultés et demander des délais de paiement supplémentaires.
Décision du juge: le juge peut rendre différentes décisions. Il peut ordonner l’expulsion avec un délai de grâce (généralement deux mois, voire plus), accorder des délais supplémentaires pour le paiement, ou proposer un plan d’apurement. En cas de décision d’expulsion, le locataire peut disposer de plusieurs mois pour quitter le logement.

Étape 5 : Exécution de l’Ordonnance d’Expulsion

Une fois que le juge a rendu une ordonnance d’expulsion, le locataire dispose d’un délai pour quitter le logement. Si le locataire ne part pas de son plein gré, la procédure d’expulsionlocataire devient exécutoire.
Nos avocats vous accompagnent dans cette dernière étape en :
– Coordonnant avec l’huissier pour signifier au locataire l’obligation de quitter les lieux.
– Demandant l’intervention de la force publique si nécessaire. En effet, un avocat facilite les démarches pour obtenir l’autorisation préfectorale et éviter les délais supplémentaires.

Trêve Hivernale : Ce qu’il faut savoir

En France, une trêve hivernale est observée chaque année du 1er novembre au 31 mars, durant laquelle aucune expulsion locative ne peut être exécutée, même si un jugement a été rendu. Cela permet aux locataires en difficulté de passer l’hiver sans risque de se retrouver à la rue.
Cependant, il existe des exceptions :
– Immeuble dangereux : si le logement est insalubre ou menace ruine, l’expulsion peut être ordonnée même pendant la trêve hivernale.
– Relogement assuré : si le locataire bénéficie d’une solution de relogement adaptée, l’expulsion peut être exécutée malgré la trêve.
Chaque année, du **1er novembre au 31 mars**, les expulsions locatives sont suspendues, sauf en cas d’immeuble dangereux ou d’un relogement adapté pour le locataire. La trêve hivernale prolonge la procédure, ce qui peut être frustrant pour les propriétaires en cas d’impayés persistants.
Un avocat vous aide à anticiper la trêve hivernale et vous conseille sur les recours possibles pour accélérer la procédure dans les cas où des exceptions s’appliquent.

Les aides et solutions pour éviter l’expulsion

Pour prévenir les expulsions, plusieurs dispositifs et aides financières existent pour soutenir les locataires en difficulté :
– Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) : cette aide peut couvrir tout ou partie des loyers impayés. Les conditions varient selon les départements, mais elle est destinée aux locataires en situation de précarité.
– Intervention de la CAF ou de la MSA : ces organismes peuvent, en cas d’impayés, proposer des solutions d’étalement des paiements ou des aides ponctuelles. Ils travaillent parfois avec des associations pour éviter les expulsions.
– Aide sociale et associations : des associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique, ou le DAL (Droit au Logement) proposent un accompagnement aux locataires en difficulté. Ces organismes peuvent intervenir pour trouver une solution amiable ou aider dans les démarches administratives.

 

LANCER VOTRE PROCEDURE D'EXPULSION

Les obligations légales du propriétaire en cas d’expulsion locative

Si les principales obligations légales d’une procédure d’expulsion locataire concernent le respect des droits du locataire, les propriétaires doivent également se conformer à plusieurs exigences légales.

  • La pratique d’éviction locative est interdite. Autrement dit, le propriétaire ne peut pas recourir à des pratiques qui visent à forcer le locataire à quitter les lieux sans passer par une procédure d’expulsion locataire légale.
  • Les lois sur l’expulsion sont strictes et le propriétaire doit s’y conformer rigoureusement. Parmi ces lois, on peut citer l’obligation de notifier l’expulsion au locataire par acte d’huissier ou une autre forme légale.
  • Le propriétaire doit respecter les droits des locataires, notamment ceux relatifs à la notification d’expulsion, le recours à un avocat, le respect du délai de préavis, ou encore l’accès aux services publics tels que l’eau et l’électricité jusqu’à la date d’expulsion.
  • Enfin, le propriétaire doit être en mesure de justifier les raisons de la demande d’expulsion devant les tribunaux et de prouver que toutes les démarches légales ont été suivies.

Ces obligations légales sont essentielles dans une procédure d’expulsion locataire. Tout manquement à ces obligations peut engager la responsabilité du propriétaire et compromettre le succès de la procédure d’expulsion.

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Pourquoi Nous Choisir pour Vous Accompagner ?

Faire appel à un avocat pour une procédure d’expulsion locataire permet de protéger vos droits de propriétaire tout en respectant les règles strictes imposées par la loi française. Nos avocats expérimentés assurent :
– Une expertise juridique complète : chaque dossier est unique, et nos avocats sauront vous guider avec précision.
– Une gestion rigoureuse de chaque étape : nous garantissons le respect de toutes les formalités, de l’assignation à l’exécution de l’expulsion.
– Un gain de temps et de sérénité : nous nous occupons de toutes les démarches administratives et judiciaires, vous permettant de récupérer votre bien dans les meilleurs délais.

FAQ

1. Quelle est la première étape pour expulser un locataire ?

R: La première étape consiste à vérifier les clauses du contrat de bail et à collecter des preuves des manquements du locataire. Ensuite, il faut envoyer une mise en demeure formelle au locataire pour lui notifier ses manquements et lui donner un délai pour régulariser la situation.

2. Quelles sont les étapes d’une audience au tribunal pour une expulsion ?

R: Lors de l’audience, les deux parties peuvent présenter leurs arguments. Le propriétaire doit fournir toutes les preuves nécessaires. Après avoir entendu les deux parties, le juge rend un jugement. Si l’expulsion est ordonnée, le locataire dispose généralement d’un délai pour quitter les lieux avant l’exécution forcée.

3. Comment exécuter un jugement d’expulsion ?

R: Si le locataire refuse de quitter le logement après le jugement, le propriétaire doit demander l’intervention de la force publique en adressant une demande au préfet. Un huissier de justice procède alors à l’expulsion et dresse un inventaire des biens du locataire restants dans le logement.

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